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Vélo et bons restos en Lavaux et dans la Riviera!

La Riviera et Lavaux sont à la fois le pays du vélo et le paradis des gourmets. Nos conseils.
 

Se rendre au restaurant à vélo, c’est tendance!
Avec plusieurs avantages. D’abord, l’effort, ça creuse, ensuite on a le sentiment d’avoir mérité son repas. Ce qui permet d’ailleurs de se faire plaisir, en s’offrant, par exemple, un plat de plus. Avec toutes les calories que l’on vient de griller, on peut se le permettre! Mais surtout, à vélo, on s’imprègne avec plus d’intensité des paysages enchanteurs que l’on traverse. Et c’est particulièrement vrai quand on roule sur les hauteurs du lac Léman.

 

Un panorama à couper le souffle.
Notre itinéraire préféré mène de Vevey à Grandvaux, où le restaurant «Tout un Monde» sera notre récompense. Après 12,7 km et 340 mètres de dénivellation. Sans quitter le lac de vue, on commence par traverser Corseaux, puis nous passons devant Saint-Saphorin. La petite côte menant vers Chexbres est grimpée sans trop d’efforts. On traverse ensuite Epesses et Riex avant d’atteindre Grandvaux et le «Tout un Monde». Le restaurant est adossé à un imposant clocher chargé d’histoire. Depuis la terrasse, la vue sur les vignobles et le lac, sur le Dézaley, sur Cully et Epesses, sur l’imposant panorama alpin, est à couper le souffle. Yohann Gsponer a obtenu 15 points GaultMillau avec sa cuisine à base de racines. Attention, réservation obligatoire.

 

Bistrot haut de gamme.
Ce parcours fait partie de la route 1 de «La Suisse à vélo», la route du Rhône. Passage obligé pour les cyclistes qui arpentent la Riviera, avec, cerise sur le gâteau, plusieurs excellents restaurants sur le chemin. Par exemple le «Café de Riex» dans le village du même nom, au-dessus de Cully. Nous recommandons de partir de Lutry et de passer par Aran puis Grandvaux. Cette route traverse presque sans interruption une mer de vignes. Au «Café de Riex», le chef Peter Hasler propose une cuisine de bistrot haut de gamme (13 points GaultMillau) qui met en avant les produits régionaux et de saison. Un must pour les gourmets sur deux roues.

 
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Un super endroit dans le style d'une trattoria: la «Villa Malfi» à Lutry, directement sur le port.

Vadrouille à travers le Dézaley.
Le même itinéraire peut être parcouru dans l’autre sens. Un trajet, un peu plus long, part de Saint-Saphorin, que l’on peut rejoindre en train. Cette traversée du Dézaley est magnifique, avec des curiosités pittoresques comme la Tour de Marsens. À Lutry, notre objectif est la «Villa Malfi». L’établissement fraîchement rénové, sur le port, est moins synonyme de tradition locale que de fraîcheur méditerranéenne, avec une touche d’insouciance. Style trattoria. Petite carte, mais produits d’une fraîcheur irréprochable sont ici de mise.

 

Découverte dans l'arrière-pays.
Au-dessus du lac et des vignes, l’arrière-pays est souvent oublié. Pourtant, quoi de plus charmant qu’une excursion sur la route 99, partant d’Oron-la-Ville, filant à travers les collines, longeant le lac de Bret en direction de Chexbres? On arrive ensuite à La Croix puis on bifurque vers Epesses. Là, deux possibilités gastronomiques s’offrent à nous. La «Crochettaz» propose, outre des plats régionaux, une excellente cuisine indienne. L’ «Auberge du Vigneron», avec Laurent Frutig aux fourneaux (13 points) mise, quant à elle, sur la tradition et, comme souvent en Lavaux, sur une terrasse avec vue sur le lac et les vignes.
 

Les vins de Jérôme Aké Beda.
Last but not least: l’«Auberge de l’Onde» à Saint-Saphorin. Nous l’atteignons à nouveau par la route 1, au départ de Cully ou de Grandvaux. Dans ce charmant village, on ne peut manquer l’«Auberge de l’Onde», installée dans un beau bâtiment seigneurial. Elle plaisait déjà à Charlie Chaplin, qui y séjournait souvent. Aujourd’hui, nous y savourons la cuisine d’Alexandre Noireaux, récompensée par 14 points GaultMillau. Mais que serait l’«Onde» sans Jérôme Aké Béda, connu loin à la ronde, sommelier suisse de l’année 2015 et spécialiste respecté du chasselas? Si, pendant la promenade à vélo, on ne forcera pas trop sur la bouteille, même si la vue des vignes donne soif, à l’arrivée, il sera grand temps de déboucher un bon cru. Lequel? Du chasselas, bien entendu!

Texte original en allemand :
Stephan Thomas pour Gault & Millau

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